02 Oct Parlons du placenta
Dès fécondation, le placenta est relié à l’embryon via le cordon ombilical. Cet organe, essentiel au développement du bébé, a de multiples fonctions.
Il sert notamment à nourrir le bébé, à lui apporter sang et oxygène. Il est également chargé d’éliminer les déchets rejetés par le bébé (urée, CO2, etc). Le placenta s’adapte aux besoins spécifiques du bébé durant sa croissance. Il n’hésitera pas à puiser dans les ressources de la mère pour combler les attentes du bébé.
Durant sa construction, le système immunitaire du bébé est soutenu par les anticorps transmis par la maman via le placenta. Le placenta fait donc office de barrière immunitaire. Le bébé est ainsi protégé d’un grand nombre de pathogènes. Certaines substances toxiques peuvent néanmoins traverser cette barrière et causer de graves troubles chez l’enfant. Les anticorps absorbés par le bébé continueront à garantir son immunité, au-delà de sa naissance.
Vous l’avez compris, la maman et le bébé partagent le placenta durant toute la grossesse. Toutefois, le sang du bébé et le sang de la maman ne se mélangent jamais en utilisant des canaux bien distincts.
En prévision de l’accouchement, le placenta produit des hormones qui préparent l’organisme de la maman à enfanter et à enclencher le processus de lactation.
Juste après la naissance du bébé, l’utérus continue à se contracter pour expulser le placenta. Cette phase est appelée “délivrance”. S’ensuit le clampage du cordon ombilical.
Dans certaines cultures, le placenta est conservé symboliquement par les parents en vue de rituels ou de traditions autour de cet organe éphémère. Il est également possible pour la maman de consommer le placenta ! Très riche en nutriments (fer, protéines, vitamines, etc), il favoriserait un récupération postnatale améliorée, notamment sur les saignements, la fatigue et les douleurs.
Aux USA, il est commun que, durant leur post-partum, les mères en ajoutent un morceau à leur smoothie préféré.
Alors, ça vous dit d’essayer ?